jeudi 6 mars 2008

Retournons les bons vieux adages comme de vieilles chaussettes

En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées.
On soigne les rhumes aux antibiotiques.
On invente des bancs spéciaux pour éviter que les SDF ne s'en servent comme plumards.
On réprime à coups de matraques les manifestations des gagne-petit qui voudraient gagner un peu plus. On crée des places de foyers d'accueil pour héberger les travailleurs pauvres.
On construit des maisons à 100 000 euros. Alors qu'on aurait pu éviter de dérembourser tous les traitements prophylactiques. Donner du travail à ceux qui n'en ont pas et augmenter les salaires (la relance par le demande était une théorie économique valable à une certaine époque...). Si les salaires n'étaient pas si bas et si taxés, on pourrait même s'acheter des maisons à plus de 100 000 euros, si si.
Comme ça, nos dirigeants ne seraient plus obligés de nous culpabiliser sur nos excès d'antibiotiques, notre propension à manifester dans la rue à tout bout de champ, les associations caritatives n'auraient plus tant à faire la quête aux portes des supermarchés...

Halte-là ! Si on changeait tout, tout serait différent (hommage personnel à un grand enfonceur de portes ouvertes), et la France ne serait plus la France.
Ce vieil adage, notre beau pays devrait le broder en lettres d'or sur fond de bleu-blanc-rouge :
"Il vaut mieux guérir que prévenir..."

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