jeudi 28 août 2008

On est tombés sur un Darcos


Je connais d'autres pays où il y a la semaine de quatre jours ! ce sont les pays d'Afrique.

Prenons l'exemple du Gabon.

Le Gabon se targue d'être la France de l'Afrique : par exemple, le principe de l'école publique, laïque et obligatoire y règne, ce qui implique que l'on a refusé au Gabon, d'autoriser l'implantation des écoles françaises affiliés à l'AEFE (Agence de l'Enseignement Français à l'Etranger). D'après Monsieur Bongo, bien-aimé président démocratiquement élu à 90% des suffrages depuis 1962 (toujours candidat unique) et grand ami de notamment de M. Jacques Chirac, mais aussi de M. Valéry Giscard d'Estaing, le Gabon n'a pas besoin d'écoles françaises, le Gabon a SON Education Nationale (pauvres Gabonais...)

Heureusement, la France finance quelques écoles, sous convention spéciale avec le gouvernement local, pour pouvoir scolariser les enfants de ses ressortissants - c'est-à-dire les rejetons des employés de TOTAL (et des enseignants français qui les prennent en charge). L'honneur français est ainsi sauf. Et puis ça nous permet de délocaliser quelques éléments de l'EN au passé un peu trouble, en les payant deux fois plus cher qu'en métropole, où leurs étranges méthodes avaient tendance à choquer.

Mais là n'est pas le sujet.

Au Gabon, on observe donc la semaine de 4 jours. Lundi, mardi, jeudi et vendredi, mais on travaille 6h30 par jour. Seulement, l'année scolaire commence vers le 20-25 septembre et se termine tôt. Bien sûr, à la rentrée, on se dit toujours que cette année on va tenir au moins jusqu'au 15 juin. Mais y'a toujours une grève, ou une émeute, ou tous les élèves partent déjà en vacances à l'étranger (dans les écoles de riches) donc on ferme généralement avant le 10, voire, avant le 5...

Du coup, ça fait des grandes grandes grandes vacances. Qui donnent aux enseignants 4 bonnes raisons d'avoir choisi ce métier : juin, juillet, août... et septembre.

Ce système est valable pour l'ensemble des écoles : les publiques et les privées. Et ça permet à tout un commerce de se mettre en place.
Car si, en août, les écoles sont officiellement fermées, elles ouvrent en réalité pour des courts PAYANTS, délivrés par les enseignants. ceux-ci trouvent-ils le temps long ?
Ils trouvent surtout qu'ils ne sont pas assez payés. Et on ne peut que leur donner raison. C'est vrai que 15 eurs par mois, c'est pas énorme en fait.

Les écoles publiques au Gabon ont certes le mérite d'exister et d'être gratuites, mais elles sont si vétustes et privées de matériel, les instituteurs sont si mal payés, que les élèves qui les fréquentent à 50 ou 60 par classe, sans cahier, avec à peine un tableau un bout de craie, pas même l'électricité, ces élèves déshérités disais-je, n'apprennent pour ainsi dire rien de ce que le maître tente de leur dispenser comme savoir. A supposer qu'il le tente. Car bien souvent, le maître, pour survivre au quotidien, pour bouffer quoi, a réussi à dégoter un petit boulot de fabrication d'enveloppes ou de couture, qu'il donne à faire à ses élèves, en sous-traitant à pas cher.

Ce qui explique que même la plus infime souillon qui a réussi à se faire embaucher au nettoyage des chiottes de quelque gourbi consacrera ses premières pécunes à l'inscription de ses enfants dans une école privée, fût-elle coranique, et si elle peut, dans des cours d'été. Car au Gabon, comme partout en Afrique sub-tropicale, les études d'un enfant sont un investissement, qui équivaut à la fois à une assurance-vie et une cotisation-retraite. Un enfant qui a réussi entretient toute sa famille, voire tout son village, et sa mère peut se considérer comme tirée d'affaire.

Ecoles publiques sous-financées, études coûteuses, disparités sociales accrues, tel est le portrait du système scolaire gabonais. Reconnaissons dans ce tableau, que la semaine de quatre jours est bien le moindre mal.

Ceci dit, le fait que l'on présente l'enseignant en France comme un sangsue inutile, qu'on brade à la fois sa formation initiale et continue, qu'on le sous-paye, les incitant à donner, comme des mercenaires, en été des cours supplémentaires, qu'on asservisse l'école aux besoins des professionnels du tourisme, qu'on néglige les rythmes de l'enfant et qu'on réduise les crédits des écoles publiques, tout cela, allez savoir pourquoi, provoque en moi une inquiétude :

le Gabon est-il l'avenir de la France ?




mercredi 27 août 2008

Pour un S de trop


Vous avez entendu parler des "stages de remise à niveau" ?

C'est les maîtres qu'on connaît qui viennent nous faire faire des exercices fin août. Si nos parents veulent bien.
Mais les parents sont d'accord, plus d'accord que nous, les enfants, pour nous céder tous les matins à un enseignant, plutôt que de se fader nos pieds qui trépignent, la semaine qui précède la rentrée.
Ben je vous le dis, c'est pas rigolo de se lever tôt tous les matins en vacances, même si on a rien à faire l'après-midi !


Avec la maîtresse, on est 7.
Aujourd'hui, on a décidé de dire des phrases. Dire des phrases, ça fait très grammaire et très chiant, en fait, mais tout d'un coup, on se rend compte qu'on dit des phrases tout le temps ! quand on parle à ses copains ! et même quand on pense dans sa tête !!!

Du coup, c'est qu'on découvre qu'en fait, on est très forts en phrases !!! On est tous des Monsieur Jourdain qui s'ignorent, hein ... on sait pas qui c'est, ce monsieur, c'est la maîtresse qui a dit ça. Nous on le connaît pas.

Alors, bref, on en dit plein des phrases, et paf, la maîtresse, d'un coup... (lire la suite)

lundi 25 août 2008

Silence, on commet mort



"Maillé maaaartyrisé !" (si si, il l'a dit, il a osé...)
Maillé oublié !
Mais Maillé... commémoréééééééééé !!!


Si y'a pas de morts en Afghanistan, t'vas voir que j'vais t'en trouver, moi !


Ouuuuh, la France qui fait des vilaines fautes morales. Qui oublie de rendre des hommages comme ça par ci par là sous prétexte que c'est pas le bon jour.
Sauf que si on n'a pas parlé de Maillé, c'est parce que les survivants au massacre du 25 août 44 voulaient tout simplement oublier, pour reconstruire.
...

Quoi ? paraît qu'on coupe les bourses aux étudiants handicapés ? et qu'on se dope aux anti-dépresseurs ?

Un peu de respect, jeunes gens, pour ceux qui ont cessé de souffrir... et qui ne coûtent rien à la Sécurité sociale ! Vous feriez mieux de commémorer plus souvent ... c'est bon pour la santé.

Ah, ces jeunes, il leur faudrait une bonne guerre...

samedi 23 août 2008

Pour un ultime atome


C'est que je ne voulais pas vous laisser sans nouvelles de ma confiote.
Ouf : cette fois, elle est prise !
Promis, cette fois, je ne mets pas les doigts dedans : il ne faut jamais mettre les doigts dans la prise...

mercredi 20 août 2008

Encore d'hommage... dégoulinant


Ce matin, au p'tit dèj', nouvelle inauguration de chrysanthèmes pour Nicolas Sarkozy.

J'ouvre ma nouvelle gelée de mûres-framboises.
Merde, elle coule ! I must be twisted !

Bah, comme ça, on est deux à avoir les mains sales.

Et puis, ma confiote, au moins, elle est bonne.

Pendant l'oraison funèbre, Nicolas a une pensée pour Carla : "Ma meuf, au moins, elle est bonne..."

Pas facile, la vie d'artiste. Mais on a des consolations.

lundi 18 août 2008

Enigme musicale


Alors, blogger, c'est bien sympa mais ça ne tolère pas les fichiers-son (ça ne fait pas hébergement, chez blogger).

Du coup, pour l'énigme musicale, c'est par là, chez hautetfort, où j'ai fait assez de ménage pour domicilier mes p'tits extraits.

Vous verrez, c'est de haute volée.

dimanche 17 août 2008

Passion magique ou potion tragique ?


9'69, c'est érotique ? ou héroïque ...
Il paraît qu'il aurait pu faire 9'59 en bourrant un peu, Bolt.



Quant aux dames, fraîches comme des roses, elles arrivent groupées... elles me rappellent un peu une scène d'Astérix aux Jeux Olympiques.

Vous savez, quand tous les Romains courent comme des latins lapins et arrivent ex-aequo parce qu'ils ont bu de la potion magique. Pas vous ?

I'doit y'avoir une atmosphère incroyable en Jamaïque. Ou un super entraîneur.

Au fait, il est passé où, l'entraîneur de Ben Johnson ?


Pour mémoire, voici un court extrait de la page sur Ben Johnson, suspendu à vie en 2006, dans Wiki :

"Il gagna la finale du 100 mètres masculin aux Jeux Olympiques d'été de 1988 à Séoul en 9,79 s, mais fut reconnu coupable de dopage, ce qui invalida ce nouveau record du monde.

Ce temps sera battu en 2002 par Tim Montgomery en 9 s 78 au stade Charléty de Paris. Cependant, on apprit plus tard que celui-ci était également dopé et ce record fut de nouveau invalidé.

C'est finalement Asafa Powell qui battra le record du monde en 9 s 77 le 14 juin 2005."


Asafa Powell aujourd'hui dans les choux. Comme en son temps Carl Lewis (qui était dopé lui aussi).


Alors, 9'79 : dopé. 9'78 ? dopé aussi.
Et 9'69 ?
Pas dopé ?
Même pas essoufflé.













samedi 9 août 2008

A sifflets couverts



J'ai pourtant bien écouté les commentaires des journalistes de France 2, mais je n'ai pas entendu les fameux sifflets qui ont, paraît-il, salué la délégation française aux JO de Pékin...
Nelson plus fort, comme dirait Candeloro.